• Philo et Psy

    Le vent m’a épelé ton nom
    Seul sur mon île à l’abandon
    Moi j’en ai fait une chanson.

    Le vent souffla comme typhon
    Sans un regret sur son passage
    Il emporta la partition.

    C’était une sorte de mélodie
    Une histoire pas bien définie
    Un peu comme un rêve au matin
    J’ai souvenir que du refrain.

    Le temps a vieilli la chanson
    Mais dans les villes et les maisons
    Dans les écoles, dans les prisons
    Elle est chantée à l’unisson. 

    Mais le couplet cache un secret
    Je l’ai écrit quand je t’aimais
    Une sorte de drôle histoire d’amour
    Sans un je t’aime sans un toujours.

    Le vent m’a épelé ton nom
    Seul sur mon île à l’abandon
    Moi j’en ai fait une chanson.


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  • Philo et Psy        "Le Viol" de René Magritte


    Quelques notes prises hier soir durant la diffusion du documentaire "Après le viol", diffusé hier soir dans "Envoyé Spécial" :

     

    "Les victimes culpabilisent, pas les criminels" (avocat de Nathalie).

     

    Camilla, danoise, (qui a réussi à ne pas être violée, alors que menacée d’un couteau) :

    "4 ans après, je ne peux pas avoir un petit ami, c’est trop tôt.

    C’est comme un animal. Je voudrais qu’il soit mort."

    Selon la décision de la Justice, le violeur sera dans le dos de Camilla,

    comme le soir de son agression.

    Faustine, dont le violeur a remarqué les cheveux rouges dans le métro :

    Après le viol, elle s’était lacérée à plusieurs reprises, tapé la tête contre les murs, a « pété une vitre avec la main ».

    A des crises incontrôlables de colère.

    Elle se retrouve un matin complètement paralysée, a du mal à se laver, ne peut plus supporter que « son copain la touche ».

    Ni envie de vivre, ni envie de mourir…

    Elle en pleure encore.

    Elle prend la décision de se faire interner en HP.

    Elle n’a pas travaillé pendant des mois et travaille aujourd’hui dans les cantines avec des enfants. Elle pense avoir trouvé sa voie.

    Elle voulait être styliste…

     

    Dans le même établissement, Nathalie :

    « J’ai pété un plomb. Je n’arriverai pas à m’en sortir, j’ai plus envie de vivre, j’arrête pas de souffrir, un jour j’ai regardé la fenêtre, j’habite au 6ème, la meilleure solution ç’aurait été de dormir et de ne pas m’endormir. J’aimais plus ma vie, c’était vraiment pas bien… »

    « Je retourne ma colère contre lui contre moi-même. J’aurais voulu lui cracher à la figure et je me suis demandée si ça me ferait du bien. »

    « Je ne suis plus la même et je n’arrive pas à dire quoi. »

    Quelques mois plus tard, Nathalie ne pense plus à la mort, mais elle reste fragile. Peur d’être suivie, peur des hommes dans le métro, peur de rentrer tard le soir, crises de paniques…

    Perte de son emploi, responsable de grand magasin. Plus de confiance en elle, 4 ans de galère, redevenue vendeuse comme au début de sa carrière.

    « a rencontré un homme formidable qui n’a pas su gérer. »

     

    Sarah, qui pensait que les voisins pouvaient intervenir, qui ne s’est pas fait violer parce qu’elle lui a collé une claque :

    Mais qui décide de porter plainte le lendemain

    Déménage, change de quartier, « moins naïve ou plus parano ? J’en ai envoyé quelques uns au poste… »

    « Je suis contente de m’en être tirée, et je suis triste pour elles.

    Je me sens un peu coupable, je ne sais pas vraiment comment me positionner par rapport à elles. »

     

    Sarah agressée ½ heure avant Nathalie, qui venait de se faire plaquer, et qui pense avoir « mieux  réagi » grâce à ça. Qui regrette de ne pas être allée voir la police tout de suite, qui pense qu’elle aurait pu empêcher le viol de Nathalie.

     

    Elle se préparent ensemble à vivre une nouvelle épreuve, une nouvelle confrontation avec le violeur. Camilla craint d’entendre sa voix. Nathalie dit qu’il est misérable et qu’elle souhaite qu’il finisse sa vie en prison.

     

    L’avocat présente le cadre de la Justice, leur précise que le violeur risque 20 ans.

    En droit français, le nombre de victimes n’alourdit pas la peine.

    Nathalie a hâte de lui faire face et dit que le soir du jugement, elle boira du champagne pour fêter que « c’est fini ».

     

    Une femme violée en France toutes les 2 heures, une femme sur 8 en France connaîtra des violences sexuelles…

    Des chiffres qui ne changent pas depuis plusieurs années, et qui risquent d’empirer, selon la réalisatrice.

     

    Les questions des victimes :

    Pourquoi moi ?

    Pourquoi fait-il cela ?


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  • C'est pas trop intellectuel, ça... ? ...


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  • En 1960, Raymond Queneau fonde l'OuLiPo (Ouvroir de la Littérature Potentielle) avec son ami François Le Lionnais. L'OuLiPo c'est un laboratoire littéraire préconisant l'utilisation de structures mathématiques dans la création littéraire; atelier dans lequel Queneau et ses amis (notamment Georges Perec, Jacques Roubaud et Italo Calvino) inventeront de nouveaux mécanismes.
    Pour exemple, la méthode "S+7" , consistant à remplacer chaque mot d’un texte (à l’exception des mots-outils) par le septième mot suivant dans le dictionnaire.

    Ainsi, la célèbre La Cimaise et la Fraction :

    La Cimaise ayant chaponné tout l’éternueur
    Se tuba fort dépurative quand la bisaxée fut verdie
    Pas un sexué pétrographique morio de mouffette ou de verrat.
    Elle alla cocher frange
    Chez la fraction sa volcanique...


    L'avez-vous reconnue, cette poésie ? Allez, je vous aide :

    Philo et Psy

     


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