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Le Paradis, je ne suis pas pressée pour y aller.
Quand on vit, on se fait chier grave pour obtenir ce qu'on aime, ça fait partie du plaisir de la route.
Bien sûr, il y a aussi les Paradis Artificiels, là le temps on l'oublie, mais ils sont toujours très cher payés.
Le Paradis, c’est pas fait pour la Terre. En plus, on s’y emmerderait.
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"Lorsque « je pâlissais au nom de Vancouver »
et que j’étais du Nord,
trop de froid traversait ma pelisse d’hiver
et mon bonnet de bêtes mortes.
Mes frères chassaient les oursons
jusqu’au fond des grottes de fées;
du sang parlait sous leurs trophées,
les Tomtes se cachaient, le vent hurlait aux portes
et la glace barrait les fjords
lorsque j’étais du Nord.
Murs blancs du froid, prison.
Je ne voyais jamais passer Nils Holgerson.
Selma, Selma, pourquoi m’aviez-vous oubliée?
Il fallait naître à Mörbacka, le jour de Pâques.
Je savais bien pourtant que j’étais conviée…"(Les poèmes de Sabine Sicaud) Stock
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