• Je n'écoute pas les infos le week-end, du coup j'ai appris seulement hier dans mon Télérama le décès d'une grande comédienne, Tsilla Chelton :

    Tsilla Chelton

    "Grande dame du théâtre, c'est sur scène que Tsilla Chelton trouve ses plus grands rôles. Elle est la créatrice de pièces d'auteurs contemporains parmi les plus importants du 20ème siècle : Jacques Audiberti (La Fourmi dans le corps, Le Mal court, Le Brigitte.), Bertolt Brecht (Homme pour homme), Jean Tardieu, mais surtout Eugène Ionesco dont elle créa onze pièces parmi lesquelles Les Chaises, Le Roi se meurt et Délire à deux.

    Par la suite, même si elle joue les grands auteurs classiques (Molière, Racine, Shakespeare, Shaw...) sous la direction entre autres de Jean Anouilh, Jacques Mauclair ou encore Jean Meyer, Tsilla Chelton continue à défendre la création contemporaine en jouant notamment des pièces de C. Giudicelli (La Reine de la nuit), Alfred Uhry (En conduisant Miss Daisy), ou Pierre-Olivier Scotto (Le Mal de mère, et Le Ciel est égoïste.).

    Au cinéma, le réalisateur Yves Robert la fait tourner à plusieurs reprises dans les comédies La Guerre des boutons , Les Copains , ou encore Alexandre le Bienheureux . Claude Chabrol, Christian de Chalonge, ou Gérard Oury font également appel à ses talents d'actrice dans leurs films, où son visage malicieux fait merveille.

    1989 est pour elle l'année de la consécration : encore mal connue du public, elle trouve l'occasion de montrer l'étendue de son talent et d'accomplir une percée nationale grâce à son inoubliable interprétation du rôle-titre dans le film d'Etienne Chatiliez, Tatie Danielle . Cette comédie à succès lui apporte la célébrité et lui permet de marquer les esprits. Elle y incarne cette fameuse grand-mère acariâtre et insupportable, véritable cauchemar pour toute sa famille : un personnage devenu culte.

    Tsilla Chelton

    Après quoi, les portes du cinéma s'ouvrent à elle, mais la comédienne reste assez discrète sur nos écrans : en plus de dix ans, elle tourne dans moins d'une dizaine de longs métrages. En 2004, cependant, elle enchaine les films et téléfilms, et partage notamment l'affiche avec Marie Gillain et Julien Boisselier dans Tout le plaisir est pour moi, une comédie épicée sur la question du plaisir sexuel. Elle donne ensuite la réplique à Mathilde Seigner dans Zone libre, tourne sous la houlette de Noémie Lvovsky dans Faut que ça danse ! et continue de collaborer avec des grands noms du cinéma français comme Patrice Chéreau, qui lui confie un petit rôle dans le drame Persécution en 2008.

    Après une carrière éclectique, la comédienne s'éteint en 2012, à l'âge de 94 ans. "

    C'était le 15 juillet...


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    Non, Sissi, je n'ai pas fait de fôte. Comme nous sommes le premier jour du ramadan, et que c'est un évènement important de la vie de mon quartier (surtout pour la permission qu'ont les cafés de rester ouverts toute la nuit, ce qui est quand même un effet pervers rigolo !), voici une minisérie du réalisateur Rachid Djaïdani, qui a commencé à se faire connaître comme "écrivain de banlieue", qui a également fait l'acteur, mais qui est surtout un chouette type, intelligent et plein de questionnements qui me parlent :

    "Une heure avant la datte"

    Accessoirement, il doit habiter pas loin de chez moi, car je l'ai croisé plusieurs fois en rentrant du boulot. D'ailleurs, pas mal d'interviews du film ont été tournés à Ménilmontant...

    Donc, voici le film : .........

    Non, ça me dit que le code vidéo n'est pas valide, donc voici le lien : http://www.arte.tv/fr/4026386.html


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  • Lorsque je suis rentrée du boulot, il y a une semaine, voilà les photos que j'ai prises de l'entrée principale du Père Lachaise :A Paris, mois de juillet...Sympathique non, le mois de juillet à Paris ?... La terre est sortie du cimetière....A Paris, mois de juillet...

     Et puis, le lendemain, il y a eu le carnaval tropical, durant lequel est tombée une averse du même nom :

    A Paris, mois de juillet...

      A Paris, mois de juillet...

    A Paris, mois de juillet...

     A Paris, mois de juillet...  

    A Paris, mois de juillet...

    Là, ôôôô surprise ! :

    A Paris, mois de juillet...

    A Paris, mois de juillet...

    A Paris, mois de juillet...

    A Paris, mois de juillet...

    A Paris, mois de juillet...

     

    A Paris, mois de juillet...

      

      

      

      

      

      

      

      

      

      

    Et puis, la fin. Les anges rentrent à la maison sous la pluie...

    A Paris, mois de juillet...

      

     

     


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